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Agôn : un art martial occidental
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Si à l'évocation du mot "arts martiaux" ont pense au japon, la chine ou la thaïlande il faut se rappeler qu 'ils ne sont pas tous originaires d'Orient. L'occident dans son histoire, son épopée et sa culture est également une énorme source d'un savoir faire ancestral en arts martiaux. Nous retrouvons ces traces dès l'antiquité Grèque dans des illustrations mais également à travers les récits historiques de la guerre de Troie et autres périodes épiques.
 Cette période historique nous a laissé en héritage le pugilat, la lutte et le pancrace. Ces disciplines sont le lien historique entre Orient et Occident. Nous retrouvons aujourd'hui des disciplines européennes qui en sont issues : le sambo, la lutte, la boxe, la savate et maintenant l'Agôn. L'évocation de cette dernière ne vous dit rien ? c'est normal car elle vient d'être créée par Jean-Marc du Saillant, ancien vice-champion du monde de Sambo, expert international de pancrace et 6ème Dan de Kempo. Les particularités de l'Agôn : 1 - Forme de corps et principes : Les formes de corps et les techniques utilisées sont inspirées des signes du zodiac.
 L'homme est composé des 4 éléments : air, eau, feu et terre. l'air est utile à la respiration, l'eau symbolise le sang qui coule dans nos veines, le feu symbolise notre énergie et la terre notre ossature (les os sont composés de minéraux). Ces éléments se retrouvent dans les 12 signes zodiacaux. Ces signes représentent des postures et des principes de combat. Par exemple, le bélier symbolise les protections tel l'animal avec ses cornes, le lion symbolise les techniques de pugilat, le taureau symbolise tous les coups en double percussion (comme avec les cornes) etc ... Ces 12 signes ont leur équivalence dans le calendrier chinois (buffle / taureau, dragon / lion, chèvre / capricorne). Le kung fu utilise également la symbolique animale pour illustrer ses techniques. 2 - La philosophie : Dans les arts martiaux orientaux l'élève doit se plier strictement aux techniques et obeir à son maître, en Agôn c'est le contraire. Partant du principe que les techniques sont issues de la création de l'homme ce sont à elles de s'adapter à chaque individu. Nous sommes tous différents (sexe, taille, corpulence, force, mental) alors pourquoi se forcer à acquérir une technique "universelle" alors que l'homme est assez intelligent pour en créer d'autres qui lui sont propres. En agôn l'instructeur délivre ses connaissances non pas parce qu'il est le meilleur au combat mais parce qu'il sait distiller son savoir. Le salut se fait en cercle car il symbolise la transmission de l'un à l'autre telle une chaîne composée de maillons. Nous avons tous quelque chose à transmettre et à apprendre de l'autre. En Agôn les pratiquants se nomment les agonistes. Nous ne sommes pas opposés, nous ne sommes pas antagonistes. Si à la lecture de cet article vous vous retrouvez dans nos valeurs c'est que l'Agôn est fait pour vous. Pour ma part j'ai pratiqué la boxe éducative très jeune mais seul l'usage des poings me frustrait. Je suis passé au karaté shotokan mais "l'intention de toucher" créait un vide. je suis passé à la boxe française pour le contact mais il me manquait la partie "saisies". Je suis passé au Kempo mais la philosophie et les techniques ne me convenaient pas. J'ai découvert l'Agôn et il représente la synthèse de tout ce qui précède.
Article écrit par Sylvain MARISSEL, publié le 10/07/2009
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